mardi 13 mars 2012

Ne craignez pas l’échec !


L'Éternel a regardé des cieux sur les fils des hommes, pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, qui recherche Dieu: ils se sont tous détournés, ils se sont tous ensemble corrompus; il n'y a personne qui fasse le bien, non pas même un seul.
Psaume 14. 2, 3

L'évangile: un échec? (1)

L'un des arguments des détracteurs du christianisme est celui-ci: depuis deux mille ans qu'il existe, la violence continue de s'exercer, la paix ne règne pas dans le monde, pas même dans les pays où la culture chrétienne est dominante. Si l'évangile devait avoir des effets bénéfiques sur les hommes et la société, cela se serait produit depuis longtemps! La conclusion, en apparence logique, de cette argumentation est de rejeter le message chrétien.

Mais cette analyse part d'une méconnaissance de ce que dit la Bible. Celle-ci ne propose pas d'améliorer l'humanité; au contraire, la Parole de Dieu porte sur elle un verdict très sévère et annonce son jugement. Pendant les millénaires qui ont précédé la venue de Jésus Christ sur la terre, les hommes ont démontré leur incapacité à vivre dans la paix et la justice. Alors Dieu a envoyé son propre Fils, Jésus: “la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises” (Jean 3. 19). Ils ont rejeté celui qui était le roi de paix et l'ont crucifié. Ce fait a été la preuve ultime du caractère incurable du péché de l'homme, et dès lors la sentence est prononcée sur ce monde: “la terre et les œuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement” (2 Pierre 3. 10).


“Le juste pourra tomber sept fois, il se relèvera toujours.” Proverbes 24.16

Les meilleurs joueurs de baseball savent qu’ils ne parviendront à renvoyer la balle avec leur batte que trois fois sur dix. Comment réussissent-ils à garder leur enthousiasme et leur envie de vaincre avec un tel taux d’échecs ? Tout simplement en gardant à l’esprit la certitude qu’éventuellement, selon la loi des statistiques, ils réussiront à frapper la balle et à l’envoyer hors des limites, et ce faisant, parviendront à gagner un point.

En 1952 Roger Bannister participa aux Jeux Olympiques et termina en quatrième position, sans gagner bien sûr la moindre médaille. Mais il refusa de s’avouer vaincu. Jusqu’à cette date les experts étaient unanimes dans leur opinion que courir un “mile” en moins de 4 minutes était impossible. C’était pourtant le rêve de Bannister. Le 6 mai 1954 il fut le premier à courir cette distance en moins de 4 minutes. Aujourd’hui la plupart des coureurs de compétition sont capables de l’égaler. Quelle leçon doit-on en tirer ? Que si vous refusez d’abandonner malgré les échecs, vous remporterez éventuellement la victoire ! Vous devez seulement être prêt à vous relever et à repartir avec d’autant plus de détermination.

En 1832 Abraham Lincoln échoua dans sa tentative d’élection au poste de procureur. L’année suivante son entreprise fit faillite. En 1835 celle qu’il aimait plus que tout mourut soudainement. En 1836 il souffrit d’une dépression nerveuse. En 1838 il échoua dans sa tentative d’élection au poste de président de l’Assemblée de l’Illinois. En 1843 il ne parvint pas à être élu au Congrès. En 1854 il ne parvint pas à se faire élire au Sénat. En 1856 il ne fut pas choisi par son parti comme candidat au poste de Vice-Président. En 1858 il échoua à nouveau dans sa course à l’élection au Sénat. Pourtant aujourd’hui il est considéré comme le plus grand de tous les présidents des Etats-Unis ! Un homme sage a dit : “Croire que la réussite d’un homme ne dépend que de ses succès est une erreur élémentaire. Elle dépend bien plus souvent de ses nombreux échecs.” Vous n’échouerez pas si vous vous concentrez sur votre avenir plutôt que sur votre passé. Conclusion : ne craignez pas l’échec ! D'après Bob Gass

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