lundi 12 mars 2012

La grâce de Dieu


Joseph-André Bene Ministère Prédication
Le mot grâce revient plus de 170 fois dans le Nouveau Testament, il est la traduction du mot grec "charis".
On parle de grâce lorsque Dieu accorde une faveur imméritée à l'homme (ex : le salut par grâce), elle a aussi le sens de pardon, affection, amour et bienveillance, à l'inverse de la miséricorde qui se produit lorsque Dieu ne donne pas à l'homme le châtiment qu'il mérite.

Toutes les bénédictions que Dieu a répandues sur l'homme viennent de sa pure grâce, de sa bonté, l'homme n'ayant aucun droit au plus petit des bienfaits du Seigneur.

Si donc les hommes pêcheurs trouvent grâce auprès de Dieu, il y a là de la part du Seigneur grâce sur grâce ; s'il consent encore à répandre sur nous de nouvelles bénédictions, même la plus grande des bénédictions, le salut, que pouvons-nous dire à cela, sinon : «Grâces soient rendues à Dieu de son don ineffable ?».

Oui, il en est ainsi: Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous n'étions que pécheurs, Christ est mort pour nous sauver.

La Bible dit : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.» (Ephésiens 2:8)
La grâce est la source du salut, la foi en est la condition.

La Grâce de Dieu ne nous est pas octroyée parce que nous sommes méritants, ce ne serait plus une grâce, ce serait un mérite. Elle ne nous est pas offerte parce que nous en sommes dignes, elle ne serait plus la grâce, elle serait la chose que Dieu nous doit.
La Grâce passe à côté de ceux qui s’en jugent dignes et elle atteint ceux qui s’en estiment indignes. Jugez par vous-mêmes, jamais on n’ a gracié un innocent ; seuls les coupables peuvent être graciés, et ceux-là seuls seront graciés qui se reconnaissent coupables et indignes de la faveur divine.

La véritable grâce, celle de Dieu , est exempte de tout esprit de calcul, elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres.

Dieu a manifesté sa grâce dans toute sa plénitude par Jésus-Christ, son Fils, afin de nous bénir pleinement, Dieu nous a faits les objets de Sa faveur dans ce Bien-aimé, et tout est « à la louange de la gloire de sa grâce ». Ceci comprend toutes les hauteurs et toutes les profondeurs de la grâce ; or cette grâce, c’est le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ nous bénissant en Christ.

Jésus-Christ, Fils de Dieu - devenu fils de l’homme - s’est dépouillé de tout, même de sa vie... afin de sauver l'homme ! Autrement dit, il a pris sur lui le châtiment que l’humanité aurait mérité à cause de ses péchés. Il a ainsi accepté la mort la plus atroce, celle de la croix, pour payer le prix des transgressions des hommes.

La grâce de Dieu est un concept tellement inouï qu'il semble effectivement dépasser l'intelligence humaine, à tel point que beaucoup d'hommes l'acceptent difficilement !. Cet amour insensé nous dépasse et nous empêche souvent de saisir ce don immérité.
Et pourtant, son acceptation constitue la seule condition du salut comme le rappelle clairement le livre des Actes des Apôtres :
« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille .» (Actes 16.31).

Comprenons bien que la grâce de Dieu est fondée sur les attributs de Dieu, que sont : la justice, la sainteté, la compassion, l'amour, etc ... La grâce de Dieu, c’est cette beauté spirituelle supérieure qui fait que Dieu peut (et veut) sauver le pécheur, tout en condamnant le péché. C’est une relation nouvelle qui s’établit entre Dieu et la personne qui se repent. Dieu ne peut pas supporter la souillure, la corruption ; il ne peut pas accepter que l’homme qu’il a voulu créer à son image, soit rongé et détruit par le mal, la corruption. Il a voulu tout faire pour délivrer toute personne qui crie à lui pour sortir de sa détresse.

« Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. » (Romains 3:23).

La grâce de Dieu c’est le ciel qui descend dans notre âme, c’est l’enfer qui se ferme sous nos pieds, c’est Jésus qui nous tient par la main, c’est le Saint Esprit qui nous conduit et c’est la gloire qui nous attend.
Oui, elle nous apporte le salut, non pas un salut probable ou un salut incertain mais un salut parfait, total et éternel. Un gracié c’est un sauvé qui s’approprie par la foi la promesse d’un Dieu qui ne peut pas mentir :
« Il n’y a dès maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Romains 8 :1)

Dieu veut être connu comme « le Dieu de toute grâce » (1 Pierre 5:10). Que cette pensée nous soit précieuse, pour nous faire demeurer dans « la vraie grâce de Dieu » (1 Pierre 5:12). Nous avons grand besoin de faire entrer ces choses dans la réalité de la vie quotidienne. Nous sommes souvent inquiets et impuissants parce que nous mêlons à la pure grâce de Dieu nos sentiments humains.

La grâce de Dieu est souveraine, elle s’impose, et notre seule place est de disparaître devant elle. « Use de grâce envers moi », dit l’âme en peine parce que la conscience est chargée.

La grâce seule exclut le « moi », source de toute ruine dans la vie individuelle comme dans les relations entre frères, obstacle à toute paix et à toute joie, à tout progrès et à tout service, comme à toute consolation en Christ et à toute communion de l’Esprit.
Car c’est dans la mesure où nous aurons connu la grâce de Dieu pour nous-mêmes que nous en serons, les uns pour les autres, les bons dispensateurs :
« Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu'il a reçu.» (1 Pierre 4:10).

Pour conclure, je vous laisse cette parole de la Bible qui dit : « Croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ .» (2 Pierre 3:18) : les deux sont inséparables car la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ.
 
 

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